Pour un nutritionniste ou une diététicienne en profession libérale, on peut situer de manière indicative la fourchette de revenus moyenne de 3000 à 4000 euros nets par mois. Mais avant, il va falloir se faire un nom et une bonne réputation dans son domaine de compétences. D’un autre côté, évoluer dans le milieu des salariés n’est pas moins intéressant d’un point de vue stabilité… Alors, quelle voie choisir et comment évoluer ? A quoi s’en tenir lorsqu’on veut devenir diététicien(-ne) ?
Devenir nutritionniste : quelle formation ?
Un bac+7 ou même un niveau bac+12 peut être nécessaire pour devenir nutritionniste accompli. La formation est un aspect central à développer dans un CV nutritionniste diététicien(ne). D’abord, en milieu scolaire, le ou la prétendante à cette profession doit avoir suivi un cursus spécifique. De manière générale, on opte pour un bac scientifique ou, directement, un bac profil sciences et technologies de la santé et du social. Cette étape permet de se préparer à la technicité du métier, et d’être familiarisé avec l’aspect scientifique et social du travail de nutritionniste-diététicien(-ne).
Le ou la candidate nutritionniste peut choisir une voie de formation permettant d’intégrer rapidement ce monde de thérapeutes à part. On peut commencer avec un BTS en diététique ou encore le DUT génie biologique option diététique qui s’obtient en 2 années d’étude. Cette première approche permet d’intégrer des postes d’assistants médicaux ou d’agents de prévention des risques alimentaires par exemple. Mais elle ouvre aussi à la poursuite des études supérieures : licence ou masters en agroalimentaire, hygiène et sécurité… En tout cas, elle est insuffisante pour ceux ou celles qui veulent avoir un titre de nutritionniste accompli.
Idéalement, on choisit la voie d’une intégration en école de médecine, avec une spécialisation en diététique notamment. Après le bac, on peut encore opter pour un cursus menant directement au diplôme d’auxiliaire médical (Licence avec option « accès santé » e 3 ans d’études). Mais d’autres étapes s’ouvrent aux aspirants nutritionnistes : formation générale en sciences médicales (jusqu’à 3 ans d’études après le bac), internat et soutenance de thèse (après 6 ans d’école), le diplôme universitaire ou un DESC en nutrition pour couronner le cursus.
Carrière de nutritionniste : une question de curriculum
Il est évident que le choix de cursus professionnel dépend fortement du parcours de formation choisi. Celui qui veut être salarié sans passer plus de 2 ans d’études en formation après le bac, peut s’orienter dans les enseignements professionnalisants comme le BTS ou le DUT. Ils peuvent poursuivre leurs formations en alternance, pour évoluer en poste et en responsabilités dans leur métier. Il est donc toujours possible d’obtenir un diplôme d’ingénieur en nutrition, tout en travaillant. Les secteurs d’activités plus ouverts à ce genre de profils et, en particulier, aux reconvertis sont sans doute l’agroalimentaire et les organismes sportifs. Pour ceux qui veulent travailler plus en profondeur dans le monde médical et thérapeutique sont plus orientés en écoles de médecine. La porte leur est plus large chez les cliniques, centres hospitaliers, cabinets médicaux libéraux et réseaux de santé publics…
En termes d’expérience, cet aspect n’est pas vraiment impérieux chez les établissements publics. En milieu privé, sachant que les alternances et les profils reconvertis sont souvent acceptés, la voie n’est pas plus étroite. La situation est plus compliquée pour les aspirants nutritionnistes qui veulent travailler en indépendants.
Nutritionniste : salarié ou fonction libérale ?
Il va sans dire que pour être directement opérationnel et à l’aise financièrement, le choix d’un cursus court comme le BTS et le DUT, avec possibilité de poursuite d’études en alternance est judicieux. D’ailleurs, même dans un milieu professionnel salarié, les nutritionnistes bénéficient d’une rémunération au SMIC et selon certaines normes. Par exemple, pour les nutritionnistes travaillant dans les hôpitaux publics, selon le grade et l’échelon, la fourchette de salaire se situe entre 1600 euros et 2700 euros bruts par mois (chiffres indicatifs).
Si l’on dispose d’un CV de diététicien accompli avec 9 à 12 années d’études en la matière, plus quelques expériences en milieu médical ou clinique, on sera à plus forte raison tenté par une carrière libérale. Certains peuvent gagner plus de 8000 euros nets par mois. Mais encore faut-il se faire connaitre du milieu et du public.
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