Que vous n’y connaissiez rien en tennis ou que vous soyez un amateur incontestable, c’est une question que l’on s’est tous déjà posté. Alors que plus d’un million de personnes le pratique chaque année en France, le tennis est l’un des sports les plus populaires. Très technique et physique, le Tennis a des règles bien déterminées mais qui peuvent changer selon certains critères. C’est le cas par exemple des délimitations de terrain qui changent entre une partie jouée en simple (un contre un) ou en double (deux contre deux). C’est aussi le cas du nombre de sets qui est généralement de trois sets maximum (deux sets vainqueurs), excepté pour les tournois majeurs où l’on passe à cinq sets. Mais cette règle n’est pas la même pour le tennis féminin qui reste toujours à trois sets maximum, peu importe le tournoi.

L’endurance, en cause ?

Beaucoup de personnes pensent que l’absence de matchs à cinq sets chez les femmes serait lié à une endurance inférieure à celle de hommes. C’est pourtant faux, les hommes et les femmes disposent des mêmes facultés d’endurance. Par le passé, il est déjà arrivé que certaines grandes compétitions se déroulent en cinq sets pour les tournois féminins. Il est donc important de bien différencier puissance et endurance.

L’aspect économique, la vraie raison

Le tennis féminin comme beaucoup d’autres sports féminins souffre d’une médiatisation en retrait en comparaison des hommes. Lorsque l’on sait que le calendrier d’organisation d’un grand tournoi est très chargé, on comprend alors que cumuler des matchs en cinq set masculins et féminins pourrait complexifier voire rendre impossible l’organisation de parcours sur deux semaines. Face à cette problématique, on comprend donc le désintérêt des organisateurs de proposer des matchs féminins en cinq sets.

Une autre raison est bien sûre directement économique. Le tennis masculin attire beaucoup plus l’audimat que le tennis féminin. Il suffit de comparer les audiences pour le même tournoi entre un match masculin et féminin qui peuvent dépasser le double. Allonger la durée des matchs féminins n’aurait donc pas forcément d’intérêts pour les diffuseurs.